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Titre
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Guillaume Le Blanc
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lien avec Georges Canguilhem
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Guillaume Le Blanc a connu personnellement Georges Canguilhem.
Dès 1991, il a soutenu un mémoire de Diplôme d'études approfondies (D.E.A.) sur Georges Canguilhem sous la direction de Didier Deleule, suivi d'une thèse de doctorat également sur Georges Canguilhem de nouveau sous la direction de Didier Deleule.
Il a ensuite publié et dirigé de nombreux ouvrages sur G. Canguilhem.
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Il a participé à plusieurs manifestations scientifiques autour de Georges Canguilhem organisées notamment par le CAPHÉS : « Canguilhem : la normativité en actes », en juin 2015, la journée d’étude « Georges Canguilhem (1904-1995), les traces du métier » organisée en novembre 2015 par Giuseppe Bianco, avec le soutien du CAPHÉS ; en 2023, "Le Normal et le pathologique, 80 ans après", organisé par Pierre Daled (Université libre de Belgique), Mathias Girel et Nathalie Queyroux (CAPHÉS).
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Auteur principal
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Le Blanc, Guillaume
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Biographie
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Né le 29 novembre 1966, Guillaume le Blanc est un philosophe et écrivain français. Il soutient en 1999 une thèse de doctorat de l'Université Paris X-Nanterre intitulée :
« Le vital et le social : l'histoire des normes selon Canguilhem » sous la direction de Didier Deleule.
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Il est, depuis septembre 2018, professeur de philosophie à l’Université de Paris Cité, après avoir été entre 2015 et 2018 professeur de philosophie à l’Université Paris-Est Créteil où il a été titulaire de la chaire de « philosophie pratique » et après avoir été professeur de philosophie à l’Université Bordeaux Montaigne jusqu’en 2015.
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Son travail porte essentiellement sur la question de la « critique sociale ». Il étudie plus spécifiquement les limites qui distinguent précarité, exclusion, vie décente et normalité. Il a publié à ce sujet «Les maladies de l’homme normal» (Éditions du Passant, 2004, réédition Vrin), «Vies ordinaires vies précaires» (Seuil, 2007), «L’invisibilité sociale» (PUF, 2009), «Que faire de notre vulnérabilité ?» (Bayard, 2011) ainsi qu’un roman «Sans domicile fixe» (Éditions du Passant, 2004). Il s’attache à réfléchir sur l’inscription des vies ordinaires dans les normes et sur leur recréation par le déploiement d’un style. Il a ainsi publié une philosophie en course, «Courir. Méditations physiques» (Flammarion, 2012, réédition poche, 2015), qui s’est vu décerner le grand prix lycéen de la philosophie, dans laquelle il s’attache en 42 chapitres, comme les 42 kilomètres d’un marathon, à produire des exercices philosophiques pendant la course à pied. Il a aussi proposé une enquête conceptuelle sur Charlot interprété comme témoin précaire de notre temps, parvenant dans les formes ultimes de la survie sociale à défaire les normes de notre monde commun, parmi lesquelles celles touchant au travail («Les Temps modernes»), à la famille («Le Kid»), à la patrie («Le Dictateur»). Il contribue également à mettre en perspective la philosophie française contemporaine qu’il interprète depuis la possibilité de la contre-culture, signant dans «La philosophie comme contre-culture» (PUF, 2014) un manifeste pour une certaine idée de la philosophie déployée dans les années 1960 et revisitée librement jusqu’à aujourd’hui. L’héritage de Foucault et de Canguilhem est ici accompli en direction d’une reformulation de la philosophie sociale.
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Langue
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français
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Ressources documentaires associées
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La bibliothèque personnelle de Georges Canguilhem comporte un exemplaire de son Diplôme d'études approfondies (D.E.A.).
L’ensemble des collections réunies au CAPHÉS propose 16 publications de Guillaume Le Blanc.
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Voir catalogue
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Bibliography
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Guillaume Le Blanc est mentionné dans les volumes 1, 4 et 5 des «Œuvres complètes» de Georges Canguilhem.
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Titre abrégé
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Guillaume Le Blanc